Franchir un cours d’eau n’est jamais anodin, c’est aller de l’autre côté de la rive, comme chantait Georges Brassens: “il suffit de passer le pont c’est tout de suite l’aventure”.
Tout au long de ce voyage j’ai franchi de nombreuses rivières, grandes et petites, ruisseaux, canaux, bras de mer, rigoles, fleuves.
Signe des temps, nombreux sont les lits asséchés, notamment dans les régions où ce n’est pas “naturel”.



Quelques soient les régions, les cours d’eaux sont importants, vitaux, symboliques. Dans les fonds de vallées désormais oubliés, les bâtiments industriels désaffectés témoignent du rôle des rivières et des fleuves dans le développement économiques des 19ième et 20ième siècles.



Le Tech, le Lot, le Tarn, L’Aude, le canal du Midi, la Dordogne ou plus humblement la Sèvre, la niortaise et la nantaise, tous ont joué une histoire, leur rôle.



Mais lorsque j’ai franchi la Loire par le bac, au détour du dernier virage du sentier qui surplombe la Vilaine, en amont du barrage d’Arzel, j’ai ressenti de l’émotion.






Il m’en reste quelques uns des cours d’eau, et notamment trois, qui pour un Finistérien représentent encore plus de chose, l’Odet, le canal de Nantes à Brest et l’Elorn. Et pour clore ce voyage initié au Cap Cerbère, en bord de Méditerranée et ces histoires d’eaux, qui mieux de l’océan Atlantique au pied du cap Cross Corsen!!



