
Pour cette nouvelle marche en solitaire, très vite j’ai retrouvé mes repères, et ces sentiments ô combien mélangés subtilement. Très vite ce premier sentiment d’ouvrir cette « parenthèse hors du temps « , un luxe abordable qu’il est possible de s’offrir, pour peu qu’on y mette les bons ingrédients.
Le second celui de tracer son chemin, hors des sentiers battus, en laissant comme seules traces, les rencontres humaines, les vieux amis.es des deux premières soirées et les nouveaux, comme Julie Joséphine et Jean-Cri à Treffin, et quelques traces de pas vite effacées.
Encore et toujours la découverte de chemins, de chapelles, de patrimoine récemment délabré, ces bâtiments agricoles amiantés abandonnés, alors que d’autres flambant neufs « paradent » à quelques centaines de mètres !
Ce hameau magnifiquement rénové et vivant, alors qu’un autre plus loin est à l’abandon.
Foulé cette ancienne voie de chemin de fer désormais appelée voie verte, alors qu’a proximité, des travaux très importants continuent pour la mise en quatre voies d’une route…



Enfin cette étonnante « marotte » de l’arithmétique qui nous aide sur des portions rectilignes ou sans intérêt. L’arithmétique…? Et oui, pour vagabonder sans ennui, on compte ses pas et on joue à se fixer des petits défis.., à la prochaine borne il sera 14h17…, et si c’est bon, ça rend heureux ! C’est aussi très simpliste le cerveau d’un marcheur!
